Au Maroc, trois partis d’opposition, le Mouvement populaire (MP), le Parti du progrès et du socialisme (PPS) et le Parti de la justice et du développement (PJD), ont récemment appelé à la création d’une commission d’enquête parlementaire sur l’importation de gasoil russe. Cette initiative vise à faire la lumière sur cette question controversée et à permettre un examen approfondi des implications potentielles pour le pays. Cependant, la réussite de cette démarche semble incertaine en raison du nombre insuffisant de voix dont disposent pas ces partis au sein de la Chambre des représentants.
En effet, ces trois partis d’opposition ne cumulent que 63 voix au Parlement, alors qu’il en faudrait 132 pour lancer la procédure de création d’une commission d’enquête parlementaire. L’Union socialiste des forces populaires (USFP), qui compte 34 députés, pourrait éventuellement soutenir cette initiative, mais cela ne serait toujours pas suffisant pour atteindre le seuil requis. Obtenir l’appui de membres de la majorité parlementaire semble improbable, rendant l’issue de cette initiative incertaine.
Néanmoins, les partis d’opposition restent déterminés à poursuivre leurs efforts pour sensibiliser le public et les autres membres du Parlement à cette question. Ils espèrent que l’USFP et peut-être d’autres partis rejoindront leur cause, malgré les obstacles actuels.
Il est important de souligner que l’importation de gasoil russe est une question d’actualité qui suscite de nombreuses préoccupations au Maroc. La mise en place d’une commission d’enquête parlementaire permettrait d’examiner cette question en profondeur et de fournir des informations essentielles pour éclairer les décisions politiques.