L’Algérie a manifesté son mécontentement face à la nomination d’Amina Salman en tant que représentante permanente de l’Union du Maghreb arabe (UMA) auprès de l’Union africaine (UA). Cette hostilité s’inscrit dans un contexte de tensions continues entre l’Algérie et le Maroc dans divers domaines, tels que le sport, l’économie, la politique, la diplomatie et la culture.
Malgré les tentatives algériennes pour bloquer la nomination d’Amina Salman, celle-ci a été confirmée, suscitant l’indignation de l’Algérie, qui a qualifié la décision d' »irréfléchie et inconsidérée ». Cet incident souligne les défis persistants auxquels les deux pays voisins sont confrontés dans leurs relations bilatérales.
L’Algérie a initialement tenté de ternir la réputation du secrétaire général de l’UMA, en menant une campagne politique malveillante auprès du président de la Commission de l’UMA et des États membres pour empêcher cette nomination.
N’ayant reçu aucun soutien politique, l’Algérie a critiqué le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki, qualifiant sa décision d’accepter officiellement les lettres de créance d’Amina Salman de « décision imprudente, inconsidérée et irresponsable ».
Les sources confirment que la nomination d’Amina Salman est légitime et respecte les règles et procédures administratives de l’UMA. L’accueil officiel de Salman par Moussa Faki consacre la légitimité de sa nomination.
Les pratiques de l’Algérie révèlent son approche entravante pour des raisons politiques, en utilisant des arguments faibles et sans base juridique. Ces manœuvres démontrent également la volonté de l’Algérie de paralyser le secrétariat de l’UMA et d’entraver son travail pour servir des intérêts étroits.