La candidature tripartite de l’Espagne, du Portugal et du Maroc pour la Coupe du monde 2030 est considérée comme la favorite, selon une analyse réalisée par Le Monde. Contrairement à ce que de nombreux observateurs pensent, le Maroc est un atout majeur, voire essentiel, pour cette candidature.
L’élargissement de la compétition de 32 à 48 équipes à partir de 2026 entraîne un besoin croissant d’infrastructures, ce qui favorise grandement cette candidature sur deux continents. Les trois pays proposent des stades conformes aux normes de la FIFA et une infrastructure touristique bien développée, ce qui les place en bonne position face à leurs concurrents.
Les deux autres candidatures en lice sont la première, soutenue par quatre pays d’Amérique du Sud (Argentine, Chili, Paraguay, Uruguay), et la seconde, portée par l’Arabie Saoudite, la Grèce et l’Égypte. Cependant, ces candidatures sont jugées moins convaincantes par les experts du journal en raison de leur distance géographique et du manque d’infrastructures adéquates.
Le Maroc a tenté à cinq reprises d’accueillir la Coupe du Monde sans succès. Cependant, le soutien du pays à la candidature ibérique s’est renforcé ces derniers mois, notamment après l’invasion du territoire ukrainien par l’armée russe, alors que l’Ukraine envisageait de rejoindre la candidature.
Bien que la candidature marocaine pour l’édition 2026 ait échoué, le pays a décidé de retenter sa chance, en s’associant cette fois à l’Espagne et au Portugal. Jean-Baptiste Guégan, consultant et auteur sur la géopolitique du sport dans Le Monde, approuve cette décision. Selon lui, les candidatures conjointes deviendront la norme pour l’organisation d’une Coupe du Monde.
Ainsi, la candidature commune de l’Espagne, du Portugal et du Maroc apparaît comme une option solide pour l’organisation de la Coupe du Monde 2030. Le Maroc, en particulier, est un atout essentiel en raison de son expérience passée et de sa collaboration étroite avec ses partenaires ibériques.