Lors du vote au Parlement européen sur la résolution concernant les droits de l’Homme en Algérie, certains eurodéputés ont adopté une attitude douteuse et contradictoire par rapport à leur position précédente sur le Maroc. Malgré la condamnation de la situation des droits de l’Homme en Algérie par une écrasante majorité, cinq eurodéputés se sont abstenus de critiquer Alger après avoir voté contre le Maroc. Les différences flagrantes entre les deux pays en termes de violations des droits de l’Homme sont évidentes, et cette attitude sélective soulève des questions sur d’éventuels liens entre ces eurodéputés et l’Algérie. Une enquête sur ce phénomène, baptisé « Algériagate », est nécessaire pour comprendre les motivations de ces « moutons noirs » et toute contrepartie liée à leur soutien à l’agenda algérien. La résolution a été adoptée par une large majorité, mettant en évidence l’approche sélective et biaisée de certains eurodéputés en matière de droits de l’Homme. Ces faits appellent à une réflexion sur l’intégrité et la cohérence des instances européennes, en particulier du Parlement européen.