Nizar Baraka, le ministre marocain de l’Équipement et de l’Eau, a fait part des progrès réalisés dans la lutte contre le stress hydrique lors d’une session à la Chambre des représentants.
Baraka a souligné que toutes les entreprises concernées par la construction des barrages se sont engagées à réduire le temps de construction, permettant ainsi à la population et aux fermiers de profiter plus rapidement des infrastructures. Par ailleurs, en un an seulement, grâce à la collaboration du groupe OCP, un projet de dessalement de l’eau de mer a vu le jour. Prévu pour être opérationnel dès le mois de juillet, ce projet fournira de l’eau aux résidents des villes de Safi et d’El Jadida, soulageant le barrage Al Massira, qui ne peut plus retenir que 90 millions de m3.
Il a également mentionné le projet de connexion entre le barrage de garde du bassin du Sebou et le barrage Sidi Mohamed Ben Abdallah, destiné à approvisionner en eau potable les villes de Rabat et de Casablanca. En ce qui concerne le projet de la station de dessalement à Casablanca, une démarche de partenariat public-privé a été privilégiée à un appel d’offres classique, d’où une concurrence entre trois consortiums. Baraka a déclaré que le choix de l’entreprise qui réalisera ce projet serait annoncé d’ici août prochain, avec pour objectif une mise en service de la station à la fin de 2026, un processus supervisé par l’ONEE.
Enfin, le ministre a signalé que la construction de petits barrages et lacs collinaires est en bonne voie, avec une vingtaine de projets sur les 129 prévus déjà en cours. Il a souligné la nécessité d’une collaboration active avec les acteurs régionaux pour accélérer la cadence et atteindre les objectifs fixés.