Le procès très médiatisé du Dr Hassan Tazi, propriétaire d’une clinique privée, de son épouse, ainsi que de six autres personnes, a été repoussé jusqu’au 6 juillet 2023 par la chambre pénale de première instance de la Cour d’appel à Casablanca. Ce report suscite un vif intérêt parmi la population marocaine, qui suit cette affaire avec une attention particulière.
Selon Mbarek Meskini, l’avocat de Tazi, l’affaire vient de connaître des rebondissements significatifs qui pourraient bouleverser le cours du procès. Le juge a récemment reçu de nouveaux éléments, notamment des CD et des documents confidentiels qui pourraient changer la perspective de l’affaire.
Dr Tazi est actuellement sous le feu des projecteurs pour avoir prétendument exploité sa renommée et l’image de certains de ses patients vulnérables pour récolter d’importantes sommes d’argent sous forme de « dons » sur les réseaux sociaux, afin de financer des interventions chirurgicales.
Incarcéré à la prison d’Oukacha à Casablanca, Tazi est confronté à de graves accusations qui pourraient lui valoir une peine allant jusqu’à 30 ans de prison. Outre lui, son épouse, son frère et trois autres personnes sont aussi impliqués dans ce scandale. Ils sont accusés de divers délits, notamment la traite d’êtres humains, l’exploitation de la vulnérabilité des personnes à des fins commerciales, l’escroquerie, la falsification de factures médicales et de dossiers médicaux, l’exploitation de mineurs atteints de maladies chroniques, la falsification de documents et la constitution d’une bande criminelle.
Le Maroc tout entier est en haleine, attendant impatiemment le verdict de la justice. Les citoyens sont particulièrement impatients de savoir quel sort sera réservé à Tazi et son épouse, symboles de cette affaire troublante qui a captivé l’attention nationale. Le procès à venir est vu par beaucoup comme un test crucial pour la justice marocaine, qui a l’opportunité de démontrer son impartialité et son engagement envers la vérité et l’équité.