Les récentes opérations de sécurité menées par les autorités compétentes pour lutter contre la fraude lors de l’examen national unifié du baccalauréat (2022-2023) ont abouti à l’interpellation de 242 personnes à travers tout le pays, dont sept mineurs. Ces chiffres alarmants mettent en évidence le fléau de la triche, qui compromet l’intégrité de cet examen crucial.
Durant la période du 6 au 10 juin, en collaboration avec la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), les forces de sécurité ont procédé à des opérations ciblées visant à appréhender les individus pris en flagrant délit de possession et de commercialisation de dispositifs de communication sans fil utilisés dans la fraude aux examens. Ils sont également accusés d’avoir divulgué et diffusé les épreuves sur les réseaux sociaux, ainsi que d’avoir participé à des actes de fraude impliquant la violence et l’outrage envers des fonctionnaires dans l’exercice de leurs fonctions.
Ces opérations ont permis la saisie d’une multitude de matériel électronique utilisé pour faciliter la fraude, comprenant 177 téléphones portables, 148 cartes d’appel sans fil « VIP », 93 casques audio, 426 batteries nomades, 16 ordinateurs portables, ainsi que des sommes d’argent suspectées d’être le produit de ces activités criminelles. Ces résultats montrent l’ampleur du problème et la nécessité de lutter contre ces pratiques déloyales qui mettent en péril l’équité des examens.
Il est regrettable de constater que certains individus cherchent à tricher, en dépit des conséquences néfastes sur l’intégrité de l’examen et sur l’évaluation juste des étudiants. De plus, il est préoccupant de constater que certains surveillants et professeurs, par crainte de représailles, refusent de dénoncer les tricheurs, ce qui complique davantage la situation.
Ces opérations de sécurité s’inscrivent dans le cadre des efforts déployés par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) pour faire respecter la loi et lutter contre la fraude. Il est essentiel de créer les conditions optimales pour le bon déroulement des examens régionaux et nationaux unifiés du baccalauréat. Tous les acteurs impliqués, des autorités aux enseignants en passant par les élèves et leurs familles, doivent s’unir pour condamner fermement ces actes de triche et promouvoir une culture de l’honnêteté et de l’éthique dans le système éducatif. Seul un environnement d’examen intègre garantira l’évaluation juste des connaissances des étudiants et leur préparation adéquate pour l’avenir.