Depuis le 11 juin, 51 migrants marocains, qui souhaitaient rejoindre clandestinement les îles Canaries depuis Agadir, sont portés disparus. Les familles vivent dans l’angoisse, sans aucune information sur le sort de leurs proches.
Aucun détail supplémentaire n’a été révélé sur les circonstances de la disparition de ces migrants. Néanmoins, selon les informations obtenues par Hespress, la majorité des victimes ont entre 20 et 30 ans, et certaines étaient accompagnées de deux mineurs. Pour réaliser leur rêve européen, ces migrants ont dû payer des sommes dépassant les 4 millions de dirhams.
Le Parti socialiste unifié (PSU) de Kelaa des Sraghna a lancé un appel pressant aux autorités régionales et locales pour qu’elles interviennent rapidement et révèlent le sort des jeunes migrants originaires d’El Attaouia. Dans un communiqué, le parti a également demandé l’ouverture d’une enquête approfondie et impartiale, ainsi que l’identification des réseaux impliqués dans la traite des êtres humains et le trafic de migrants dans la région. Des sanctions doivent être prévues à l’encontre de toute personne impliquée dans ces crimes.
Le PSU a dénoncé la recrudescence de l’immigration irrégulière dans la région, résultat de la marginalisation, de l’exclusion et de l’appauvrissement des populations locales. Le parti tient l’État pour responsable de cette situation préoccupante et demande des mesures concrètes pour y remédier.
Face à la vulnérabilité et au désespoir de ces migrants, les réseaux de passeurs et de trafiquants prospèrent depuis des années. Le PSU a appelé le gouvernement et les autorités à prendre leurs responsabilités en offrant des opportunités d’emploi stables aux habitants de la région, afin de prévenir de telles tragédies et de préserver la vie et la dignité des individus.
Les habitants de Kelaa des Sraghna vivent dans une tristesse et une anxiété permanentes en raison de l’augmentation alarmante de ce phénomène. Il est urgent d’agir pour mettre fin à cette situation et protéger les vies des migrants en détresse.