La décision choquante de la cour d’appel de Marrakech de laisser en liberté provisoire un pédophile accusé de viol et d’abus sur un mineur de 9 ans a provoqué une vague d’indignation dans la ville de Kelaat Sraghna. Le quotidien Assabah rapporte les détails de cette affaire troublante qui a suscité un tollé dans la société marocaine.
Le mis en cause a comparu devant la cour d’appel de Marrakech, qui a décidé de le remettre en liberté provisoire malgré les preuves accablantes, y compris les déclarations de la victime, un certificat médical et les témoignages de personnes attestant que le pédophile avait l’habitude d’emmener l’enfant dans un endroit désert pour abuser de lui. De plus, des vidéos compromettantes ont été découvertes sur son téléphone portable, montrant des scènes des crimes commis. Le photographe qui accompagnait le pédophile pour documenter ces actes criminels a également été arrêté.
La décision de poursuivre ce criminel en liberté provisoire a suscité la colère de la famille de la victime et des associations de défense des droits de l’enfance à Kelaat Sraghna. Ces voix s’élèvent contre cette mesure qu’ils considèrent comme une forme d’impunité, malgré la gravité des faits qui impliquent des viols et une exploitation sexuelle sur une période de trois ans.
Les acteurs de la société civile dans la ville expriment leur profonde consternation face à cette décision, soulignant que les faits sont étayés par des preuves tangibles et non seulement par de simples déclarations. Cette situation nuit gravement à l’image de la justice, et des mesures fermes sont attendues pour prévenir de tels actes odieux et garantir la protection des enfants contre les prédateurs sexuels.