La chambre criminelle de la Cour d’appel de Guelmim a rendu son verdict dans l’affaire choquante du meurtre d’une jeune femme à Guelmim. L’accusé a été condamné à la peine de mort pour avoir tué la victime et brûlé son corps afin de dissimuler les preuves du crime.
Les faits remontent à la mi-octobre de l’année dernière lorsque des citoyens ont découvert le corps carbonisé d’une femme dans une rue publique du quartier Al-Fath à Guelmim. Les autorités ont immédiatement ouvert une enquête approfondie, tandis que le corps a été transféré à l’hôpital régional Hassan II à Agadir pour une autopsie visant à déterminer les circonstances du décès et les éléments de l’affaire.
Les premières observations ont révélé que la victime avait été victime de violences physiques, présentant des blessures à la tête. Après le meurtre, le corps a été incendié dans une tentative macabre de dissimuler les preuves, rendant difficile l’identification de la victime en raison des mutilations subies.
Les enquêteurs ont rapidement ouvert une enquête pour retrouver les auteurs de ce crime odieux. Le principal suspect, un jeune forgeron, a finalement été identifié. Dans un premier temps, il a tenté de tromper les enquêteurs en les faisant croire qu’il avait agi sur l’instigation d’une femme et de son frère, motivé par des différends personnels et moyennant une somme d’argent. Cependant, il a finalement avoué avoir commis le crime seul, sans aucune incitation extérieure.
Le juge d’instruction a mené une enquête approfondie, conduisant à la décision de placer le meurtrier en détention à la prison locale de Bouizakarne. Il est inculpé de meurtre prémédité, de manipulation de cadavre et d’actes de violence. En revanche, la suspecte et son frère ont été libérés, car leur innocence a été prouvée.
Ce verdict de condamnation à mort reflète la gravité de ce crime odieux et souligne la détermination des autorités judiciaires à poursuivre les auteurs de tels actes criminels. Il met en évidence l’importance de garantir la justice et la sécurité pour tous les citoyens, ainsi que le respect des droits humains fondamentaux.