Sur fond de tension sociale et de scènes apocalyptiques qui secouent de nombreuses villes françaises suite à la mort tragique de Nahel, un adolescent de 17 ans tué par un policier à Nanterre, le président du parti d’extrême droite, Jordan Bardella, a été l’auteur de déclarations controversées visant l’Algérie.
Fidèle à ses discours antimigratoires, Bardella a déclaré : « Si l’Algérie s’inquiète pour ses ressortissants présents en France, qu’elle n’hésite pas à les récupérer, à commencer par ceux qui violent les lois de la République française », devant ses partisans.
Alors que plusieurs pays ont exprimé leur inquiétude face à la situation en France ces derniers jours, Bardella a choisi de se concentrer sur un communiqué du ministère des Affaires étrangères algérien, qui exprimait la volonté du gouvernement algérien d’apporter son soutien à sa communauté nationale dans les moments difficiles.
Invité sur la chaîne BFM, Jordan Bardella a poursuivi ses dérapages en déclarant : « L’Algérie a sa part de responsabilité dans les émeutes en France ». Ces déclarations ont été qualifiées de graves par de nombreux observateurs.
Une fois de plus, le Rassemblement National, parti d’extrême droite français, suscite la polémique avec ces dérapages médiatiques. Les réactions se multiplient, condamnant les propos de Bardella, qui risquent d’exacerber les tensions déjà vives en France.
Il convient de noter que ces déclarations ne reflètent pas la position officielle du gouvernement français ni celle de l’ensemble des acteurs politiques français. La situation actuelle nécessite davantage de dialogue, de compréhension et de recherche de solutions pour apaiser les tensions et favoriser la réconciliation au sein de la société française.