Malgré ses ambitions proclamées, l’Algérie est loin de devenir membre des BRICS, le bloc économique comprenant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a récemment proposé d’injecter 1,5 milliard de dollars dans la banque des BRICS en espérant accélérer son adhésion. Cependant, son voyage en Chine n’a pas abouti à une invitation d’intégration immédiate aux BRICS.
En dépit du soutien verbal de la Chine, l’Algérie est encore très éloignée de la capacité économique des membres actuels des BRICS. En plus, l’Inde et le Brésil s’opposent à l’adhésion de l’Algérie. Les experts des BRICS ont critiqué l’Algérie pour son économie trop dépendante des hydrocarbures et son système bancaire arriéré.
En attendant, Tebboune se prépare pour une campagne présidentielle, et son engagement envers l’adhésion aux BRICS peut être vu comme une tentative de rallier le soutien national. Cependant, ses efforts ont été critiqués comme une manœuvre électoraliste, surtout dans le contexte de tensions politiques internes croissantes.