Aziz Rhali, président de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), a témoigné devant la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) à propos d’une plainte déposée concernant la contamination de poches de sang par le VIH au centre de transfusion de Casablanca en juillet 2019. Selon Rhali, deux des trois poches de sang contaminé auraient déjà été utilisées sur des patientes, posant une sérieuse question de santé publique.
Malgré des signalements à la direction du centre de transfusion et au ministère de la Santé, l’affaire a été étouffée pour éviter la controverse, affirme l’AMDH. Rhali déplore le manque d’action rapide pour identifier et traiter les patients qui ont reçu du sang contaminé, arguant que ces erreurs de santé grave peuvent se produire, mais nécessitent une réaction rapide et appropriée.
Malgré ces affirmations, un haut fonctionnaire du ministère de la Santé a nié l’existence du scandale, affirmant que le système de dépistage du VIH est automatisé. La situation reste cependant préoccupante, et demande une enquête plus approfondie pour protéger la santé des citoyens.