L’ancien député Babour Sghir, affilié à l’Union constitutionnelle, a été condamné à quatre ans de prison ferme et une amende de 5000 dirhams par le tribunal correctionnel d’Ain Sebaa pour escroquerie et fraude à l’encontre de la société de distribution de carburant, filiale de SAMIR.
Cette décision est intervenue suite à une plainte déposée par la société pour non-respect des obligations financières, où Sghir est accusé d’avoir accumulé des dettes s’élevant à environ 247 millions de dirhams, en sa qualité de propriétaire et gestionnaire de deux sociétés, « Carcovrancs » et « Sami Oil ».
Il est également accusé de non-respect des termes d’un accord, et de ne pas avoir remis les sommes d’argent à terme dues. El Sghir fait également face à une autre affaire liée à ce dossier devant la Cour d’appel de Casablanca, où il est accusé d’avoir obtenu d’importantes sommes d’argent grâce à des documents falsifiés.