Le chef du Polisario, Brahim Ghali, a récemment annoncé une intensification de la guerre contre le Maroc lors d’une déclaration à Boumerdès, en Algérie. Cette annonce coïncide avec le 14 août, jour anniversaire de la récupération de la province marocaine de Oued-Eddahab, une date chargée de symbole.
Dans son intervention, Ghali a affirmé sans détour: « Personne n’ignore aujourd’hui que la dangerosité de la politique hostile de l’occupant marocain ne se limite plus au soutien apporté aux bandes criminelles et au terrorisme, et va plus loin à travers des alliances suspectes scellées avec des puissances coloniales expansionnistes afin de promouvoir des agendas subversifs visant la paix et la sécurité dans toute la région ».
La clôture de « l’université d’été » du Polisario semble avoir été orchestrée pour détourner l’attention de la célébration marocaine. Bien que les officiels algériens aient évité d’assister à l’événement, les médias publics algériens ont été mobilisés pour couvrir l’événement, mettant en évidence une éventuelle manipulation par le régime algérien.
Outre le Maroc, Ghali a également dirigé ses propos contre divers gouvernements internationaux et organisations, notamment l’Espagne, les États-Unis, l’Union africaine et l’Union européenne. Ces déclarations témoignent d’une escalade de la tension dans une région déjà marquée par l’instabilité.
La fin de l’université d’été s’est traduite par une déclaration de guerre. Elle intervient dans un contexte de tensions croissantes dans la région et de problèmes internes en Algérie, notamment la flambée des prix des produits de base. Cette situation pourrait exacerber la crise et conduire à une escalade des conflits dans la région.
Ce nouvel épisode de la longue dispute entre le Maroc et le Polisario marque une escalade inquiétante qui ne fait qu’ajouter à l’incertitude et aux défis auxquels sont confrontés les pays de la région et leurs partenaires internationaux. La nécessité d’une résolution diplomatique pacifique est plus urgente que jamais, dans un contexte où la stabilité régionale est menacée et où les populations locales continuent de souffrir des conséquences d’un conflit qui dure depuis des décennies.