Dans une affaire retentissante à Tiznit, le juge d’instruction Mohamed Bouhamid, de la cour de première instance locale, a décidé de poursuivre le chef du service de la légalisation des signatures d’une des divisions urbaines de la ville. Les accusations portées sont graves : falsification de documents officiels et escroquerie, conformément aux articles 354, 358, 360, 366, 540 et 129 du code pénal.
L’enquête a également mis en cause un retraité originaire d’Arbaoua Sahel pour avoir fabriqué de faux accords. Cependant, un autre employé du service de la légalisation des signatures a été épargné par le juge, qui a choisi de classer l’affaire en attendant de nouvelles preuves.
L’affaire a été mise en lumière par une plainte déposée par un investisseur et son fils, accusant un de leurs proches d’avoir falsifié un mandat. Ce mandat a été ensuite utilisé lors d’une assemblée générale d’une entreprise familiale pour vendre des biens immobiliers et des actions de l’entreprise sans le consentement des plaignants.
L’enquête a révélé des incohérences flagrantes dans le registre de correction des signatures. Selon des sources bien informées, deux notaires ont précédemment été incarcérés à Ait Melloul pour une affaire similaire de falsification. Le tribunal a également émis un mandat d’arrêt national contre l’accusé qui a fui à l’étranger.