Le mois prochain, tous les yeux seront braqués sur la Chambre criminelle initiale chargée des crimes financiers à la Cour d’appel de Rabat. Elle tranchera dans une affaire devenue célèbre concernant des malversations présumées à la Chambre de l’Industrie Traditionnelle de Tanger.
Dans cette affaire, l’ancien président de la Chambre et plusieurs de ses membres sont poursuivis pour des accusations graves telles que la dilapidation et le détournement de fonds publics, la falsification de documents officiels et l’abus de pouvoir. Au total, six personnes sont actuellement sous enquête judiciaire.
Cette affaire a vu le jour suite à une plainte déposée par un membre de la Chambre contre l’ancien président et cinq autres membres concernant certaines opérations liées aux marchés publics. Bien que des inspecteurs du ministère des Finances aient déjà exonéré l’ancien président des accusations, le plaignant a persisté et renouvelé sa plainte à Tanger.
L’ex-président, répondant aux accusations, a suggéré que cette affaire n’était qu’une extension des rivalités électorales, ayant précédemment battu le plaignant lors des élections de la Chambre. Tandis que les enquêtes progressent, l’issue reste incertaine et dépendra des preuves disponibles.