La dernière réunion des BRICS à Johannesburg a marqué une expansion significative de ce groupe, avec l’incorporation de six nouveaux pays, sous l’annonce du président sud-africain Cyril Ramaphosa. Malheureusement pour l’Algérie, elle ne figure pas sur cette liste d’élargissement.
Selon un décryptage effectué par le journal Algeriepart, ce refus est un reflet manifeste de l’instabilité politique et économique qui règne en Algérie, exacerbée par la gouvernance discutable du président Abdelmadjid Tebboune. En effet, alors que des nations comme l’Éthiopie et l’Égypte ont été retenues, l’Algérie, malgré sa richesse en ressources naturelles et son rôle stratégique en Afrique du Nord, a été mise à l’écart.
L’Algérie peine à montrer des indicateurs économiques positifs. La bureaucratie, une absence notable de stratégie industrielle, une étatisation excessive et des restrictions commerciales sont parmi les raisons évoquées. Mais au-delà des problèmes économiques, la situation politique de l’Algérie est également pointée du doigt.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, a évoqué les critères de choix des nouveaux membres, mettant l’accent sur le prestige, le poids politique et la position au niveau international. Sur ces trois critères, l’Algérie semble avoir été jugée défavorablement. Les relations diplomatiques tendues de l’Algérie avec de nombreux pays, dont certains membres du bloc BRICS, sa posture dans des conflits régionaux, et des tensions avec des puissances européennes ont sans doute contribué à cette décision.