La ville de New York vient de franchir une étape majeure dans sa quête d’inclusion et de diversité. Le maire, Eric Adams, a annoncé mardi dernier que les mosquées de la ville auront désormais le droit d’appeler les fidèles à la prière chaque vendredi ainsi qu’à l’heure du frour durant le mois sacré du Ramadan. Cette annonce signifie une réduction des contraintes administratives qui entravaient ce rituel.
En faisant cette déclaration entouré des leaders de la communauté musulmane, Adams a mis en exergue la place prépondérante de l’islam dans la culture new-yorkaise. Il n’a pas manqué de souligner l’apport significatif des mosquées dans des domaines tels que la lutte contre la criminalité et l’immigration clandestine, reflétant ainsi leur rôle pivot dans la société.
Avec cette initiative, New York rejoint d’autres villes américaines, telles que Minneapolis, qui ont déjà adopté des politiques similaires. Toutefois, il convient de noter que l’appel à la prière dans l’espace public reste un sujet controversé. Plusieurs pays et états à travers le monde ont refusé cette pratique, considérant qu’elle pourrait perturber la quiétude publique.
Cette décision de la métropole américaine est ainsi un geste audacieux, témoignant de sa volonté de célébrer sa diversité et de renforcer son esprit d’inclusion.