L’initiative prise par le ministère de l’Éducation nationale pour proposer un contrat-type aux écoles privées constitue une étape importante dans le renforcement de la transparence de la relation entre ces institutions éducatives et les parents d’élèves. Cette démarche vise principalement à encadrer et protéger les droits de chaque partie.
Mohamed Hansali, président de l’Alliance de l’Enseignement Privé au Maroc, a affirmé que les représentants des écoles privées ont bien reçu le projet et sont actuellement en phase de consultation avec les associations du secteur. Le but est de formuler des observations à soumettre ultérieurement au ministère. Une réunion collaborative est prévue avec toutes les parties concernées, notamment les représentants des parents d’élèves, afin d’arriver à une version du contrat qui satisfait tout le monde.
Un des enjeux majeurs du contrat concerne le volet des assurances. Hansali souligne que le nouveau contrat mettra fin aux ambiguïtés dans ce domaine, offrant ainsi une meilleure protection du service éducatif dans un esprit de clarté. Il rappelle l’importance de cette démarche car « les familles sont les seuls financeurs de l’école privée ».
Outre les aspects financiers, le contrat prendra en compte la protection des élèves en cas de litige, par exemple lorsqu’une famille n’est pas en mesure de payer les frais de scolarité. Hansali insiste sur l’importance d’avoir le ministère de l’Éducation nationale comme médiateur dans ces situations pour éviter les longues procédures judiciaires et la fraude.
Le droit des parents d’élèves :
Les parents ont le droit de connaître en détail le contenu de ce contrat-type. Ceci leur permet d’avoir une visibilité sur les clauses qui encadrent la scolarité de leurs enfants et de s’assurer que leurs droits, ainsi que ceux de leurs enfants, sont garantis. Le ministère, en collaboration avec les établissements et les représentants des parents, s’engage à fournir un cadre transparent et juste pour tous.