Selon un communiqué du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), un jeune Marocain a été condamné à dix-huit mois de prison ferme par les autorités algériennes après s’être égaré dans les eaux territoriales entre le Maroc et l’Algérie. L’ensemble du Maroc s’émeut et attend des réponses claires sur cet acte que nombre qualifient d’inhumain de la part des garde-côtes algériens.
Le CNDH, exprimant l’indignation nationale, s’interroge sur la rapidité de la « jugement » d’Ismail Sanabi et insiste sur la légitimité des revendications de sa famille demandant sa libération immédiate. Le Maroc tout entier réclame justice pour son ressortissant.
La vive réaction du CNDH ne s’arrête pas là. Il a dénoncé fermement l’utilisation de balles réelles par la garde-côtes algérienne, en totale contravention avec les normes internationales. Opter pour la violence plutôt que d’apporter de l’aide à des personnes en détresse est considérée comme une grave violation des droits de l’homme.
Le conseil rappelle que sauver une vie en mer est un principe fondamental du droit international, et que l’action des garde-côtes algériens va à l’encontre de ce principe. Le CNDH, reflétant la position du Maroc, insiste sur le droit légitime de la famille du défunt, Abdelali Machiour, à récupérer son corps pour l’inhumer selon les rites marocains. Le Maroc, uni, veille et espère que justice sera faite pour ses citoyens.
La situation suscite un émoi palpable au sein de la population marocaine, interpellant la conscience collective sur le respect des droits humains en mer. Pourquoi un jeune égaré a-t-il été traité avec une telle sévérité ? Pourquoi la vie en mer, pourtant sacrée selon les conventions internationales, a-t-elle été si facilement négligée ? Jusqu’où ira la tension entre les deux pays voisins et quand la dignité humaine prévaudra-t-elle sur les querelles politiques ?