À l’occasion de l’Aïd Al-Adha de cette année 1446 de l’Hégire (2025), Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, a accordé sa grâce royale à 1 526 personnes, condamnées par différents tribunaux du Royaume, qu’elles soient incarcérées ou en liberté. Ce geste, empreint de clémence et de grandeur, incarne la tradition monarchique de pardon en période de fêtes religieuses, et témoigne d’un attachement constant aux valeurs d’humanité et de réconciliation.
Selon le communiqué officiel du ministère de la Justice, 1 305 détenus ont bénéficié du pardon royal. Parmi eux, 72 ont été totalement libérés, 1 229 ont vu leur peine réduite, et 4 condamnés à la perpétuité ont vu leur peine commuée en emprisonnement à durée déterminée.
En parallèle, 206 personnes en liberté ont également bénéficié de la grâce. Certaines ont été totalement exemptées de leur peine d’emprisonnement, d’autres ont été graciées de leurs amendes ou des deux à la fois.
Un fait notable : parmi les bénéficiaires, 15 condamnés dans des affaires liées au terrorisme et à l’extrémisme ont été inclus, après avoir officiellement renié leurs idéologies extrémistes, affirmé leur attachement aux constantes de la Nation et aux institutions du Royaume.
Ce geste royal s’inscrit dans la continuité d’une vision empreinte de miséricorde et de réforme. En accordant son pardon à des individus ayant fait preuve de repentance, le souverain rappelle que la justice peut aller de pair avec la réinsertion, surtout lorsqu’elle est motivée par la foi et la volonté de servir la patrie.
La Grâce royale…
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