Connue pour son engagement en faveur des questions environnementales, en sa qualité de présidente de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, la princesse Lalla Hasna représente le souverain au Sommet sur les océans, qui se tient jusqu’à vendredi à Nice, dans le sud de la France, en présence d’une cinquantaine de chefs d’État et de gouvernement, à l’invitation du président Emmanuel Macron.
Ce dernier, accompagné de son épouse Brigitte, a réservé à la princesse Lalla Hasna un accueil des plus chaleureux, nouvelle illustration de l’excellence des relations entre Paris et Rabat, qui se confirment à chaque occasion de rencontre.
De plus, il incombe à Son Altesse le privilège de coprésider, aux côtés du président français, les travaux d’un sous-sommet consacré à l’Afrique et à ses océans. Un événement dans l’événement, destiné à traiter de la spécificité de la préservation des océans entourant le continent, et à faire émerger une plateforme de revendications propre à l’Afrique, pour qu’elle puisse protéger ses ressources et ce précieux « or bleu ».
La princesse Lalla Hasna, qui a déjà représenté le Royaume dans diverses conférences internationales consacrées à la protection de l’environnement, n’a cessé de mettre en valeur l’expérience marocaine en la matière. Cette action repose sur une coopération internationale entre pays du Nord et du Sud, comme le préconise inlassablement le souverain.
Dans le discours prononcé en son nom par la princesse, le roi Mohammed VI a d’ailleurs plaidé pour une révision scientifique, économique, sociale et environnementale du rôle des océans en Afrique, avec une approche endogène, mais soutenue par les pays développés.
Au-delà des interventions de circonstance, l’enjeu majeur de ce sommet des océans organisé à Nice est de parvenir à une cohésion planétaire autour de la protection des espèces et des écosystèmes marins — même si l’absence remarquée des États-Unis aux travaux en cours limite, en partie, la portée globale de l’initiative.
Par Jalil Nouri