Vendredi 11 octobre 2024, la cour d’assises de Seine-Saint-Denis, en France, a condamné Khalid Fahem, 54 ans, à 28 ans de réclusion criminelle pour le meurtre brutal de son ex-compagne, Bouchra Bouali, survenu le 26 novembre 2021 à Épinay-sur-Seine. Ce féminicide a révélé les graves failles du système de protection des victimes de violences conjugales.
Ce soir-là, Khalid Fahem attendait Bouchra Bouali, 44 ans, au pied de la tour où elle résidait, dans une voiture de location. Pendant deux heures, il a patienté, regardant leurs deux filles, âgées de 5 et 14 ans, rentrer de l’école. Armé d’un couteau de cuisine qu’il venait d’acheter, il l’a aiguisé en attendant sa victime, tout en grignotant des bonbons. Lorsque Bouchra est arrivée, il l’a attaquée avec une violence extrême, la poignardant 16 fois. La force des coups était telle que la lame s’est déformée.
Les mois précédant le drame, Bouchra Bouali avait déposé trois plaintes contre lui pour violences et menaces de mort. Bien qu’il ait été incarcéré, Khalid Fahem a bénéficié d’une libération anticipée trois semaines avant le terme de sa peine, sans que la justice n’informe la victime, comme l’exige pourtant le protocole de protection. Neuf jours après sa sortie, il mettait fin à la vie de son ex-compagne.
Le témoignage poignant de la fille aînée du couple, 17 ans, présente lors du meurtre via un appel téléphonique avec sa mère, souligne l’obsession de son père pour l’argent, l’image et le contrôle. Ce verdict de 28 ans de réclusion criminelle marque la conclusion de cette affaire tragique, qui met en lumière l’urgence de renforcer les dispositifs de protection des victimes de violences conjugales.
Comment pouvez-vous mettre en titre « sous les yeux de ses enfants » alors que seulement l’aînée de ses filles était en communication avec sa mère, d’après vos écrits, Allah irhmha.