L’ancien Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal, actuellement emprisonné pour des accusations de corruption et de dilapidation de fonds publics, a livré des révélations explosives sur les pratiques du régime algérien à l’encontre du Maroc. Lors de son audition devant un juge, Sellal a admis que des sommes colossales issues des revenus pétroliers ont été détournées pour nuire au développement économique du Royaume et ternir son image à l’échelle internationale.
Des milliards pour freiner le développement marocain
Interrogé sur la gestion de fonds appartenant à la société nationale d’hydrocarbures Sonatrach, Sellal a déclaré :
« Nous avons utilisé tous les moyens pour porter atteinte à l’image du Maroc et influer sur son développement économique. »
Il a notamment évoqué l’ordre donné par l’ancien président Abdelaziz Bouteflika de dépenser un milliard de dollars dans le but de déstabiliser l’entreprise Renault au Maroc, un acteur clé dans l’industrie automobile du Royaume. Cette stratégie visait à freiner l’élan économique marocain, particulièrement après que le pays a su attirer des investissements étrangers massifs dans des secteurs stratégiques, comme l’automobile et l’industrie manufacturière.
Un témoignage accablant pour le régime algérien
Ces révélations jettent une lumière crue sur les méthodes du régime algérien, qui n’aurait pas hésité à engager des sommes colossales pour entraver le développement d’un voisin devenu un modèle régional en matière d’attractivité économique. Selon Sellal, cette politique d’hostilité envers le Maroc était orchestrée au plus haut niveau de l’État, reflétant une volonté délibérée de saboter des projets structurants comme ceux portés par Renault.
En plus des dépenses extravagantes visant le Maroc, les accusations portées contre Sellal et d’autres hauts responsables algériens ont mis en lumière une gestion opaque et clientéliste des ressources publiques, symbolisée par des détournements massifs dans des entreprises phares comme Sonatrach.
Un parcours marqué par le pouvoir et la chute
Haut fonctionnaire de premier plan, Abdelmalek Sellal a occupé plusieurs postes ministériels stratégiques avant de devenir Premier ministre de 2012 à 2017, sous le règne d’Abdelaziz Bouteflika. Il a également dirigé les quatre campagnes présidentielles de ce dernier. Pourtant, son ascension fulgurante a été suivie d’une chute brutale : en 2019, Sellal est arrêté et incarcéré à la prison d’El Harrach, dans la banlieue d’Alger, après la démission forcée de Bouteflika et la montée du mouvement Hirak.
Condamné à une peine de 10 ans, il est aujourd’hui devenu un témoin clé des pratiques douteuses du régime algérien, qui privilégiait la confrontation avec le Maroc au lieu de s’investir dans le développement interne.
Un Maroc en plein essor, malgré les hostilités
Malgré ces tentatives de sabotage, le Maroc a su poursuivre son chemin vers le développement, devenant une plateforme incontournable pour les investisseurs étrangers en Afrique. L’industrie automobile, notamment avec des constructeurs comme Renault et PSA Peugeot Citroën, continue de croître, consolidant la position du Royaume comme un pôle régional de production et d’exportation.
Ces révélations, bien que troublantes, confirment la résilience du Maroc face aux stratégies hostiles, tout en soulevant des interrogations sur les priorités politiques et économiques du régime algérien.
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