La Cour d’Appel de Ouarzazate a décidé de reporter, pour la troisième fois, le procès d’Abdellah Hanti, président du Conseil Municipal de la ville, accusé d' »abus de confiance ».
Cette décision a été prise afin de laisser le temps à la défense de se préparer, suite à une demande émanant de la partie civile.
Les faits de cette affaire remontent à une plainte déposée par une compagnie d’assurance, dont Abdellah Hanti dirige l’une des filiales à Ouarzazate. Il est accusé de détournement de fonds.
Lors du procès initial devant la Cour de première instance de Ouarzazate, le président de la commune avait été condamné à huit mois de prison ferme et à une amende de 4 000 dirhams. De plus, il avait été ordonné de verser une somme de 53 millions de centimes et de payer une compensation civile de 40 000 dirhams aux plaignants dans le cadre de l’action civile.
Il est essentiel de souligner que ce report survient dans un contexte où la lutte contre la poursuite des élus dans la corruption et la nécessité de transparence dans la gestion des affaires publiques demeurent des priorités au Maroc. Les élus coupables d’abus de confiance doivent assumer la responsabilité de leurs actes afin de préserver l’intégrité et de renforcer la confiance du public dans les institutions.