Un accord de cessez-le-feu et une opération d’échange de prisonniers ont été confirmés entre Israël et le Hamas, marquant un tournant significatif après plus de 15 mois de conflit sanglant dans la bande de Gaza. Selon les médias israéliens et qataris, cet accord a été obtenu grâce à une médiation intense menée par le Qatar, l’Égypte, et soutenue par les États-Unis.
Le président élu des États-Unis, Donald Trump, a annoncé la conclusion de cet accord, ajoutant que les préparatifs pour la libération des prisonniers étaient en cours. Cet engagement intervient après une guerre qui a causé la mort de plus de 156 000 personnes, des milliers de blessés et des destructions massives à Gaza.
D’après la chaîne qatarie Al Jazeera, le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, Sheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, a joué un rôle clé en rencontrant des négociateurs du Hamas et d’Israël pour sceller l’accord. La mise en œuvre devrait commencer dimanche, avec la libération initiale de trois prisonniers israéliens, suivie de libérations progressives de détenus des deux côtés.
Le cessez-le-feu, qui devrait durer six semaines dans une phase initiale, prévoit un retrait progressif des forces israéliennes de Gaza. En contrepartie, Israël s’engage à libérer plusieurs centaines de prisonniers palestiniens détenus dans ses prisons. Actuellement, plus de 10 300 Palestiniens sont emprisonnés en Israël, tandis que 98 Israéliens sont détenus à Gaza, selon les estimations.
Le Hamas a déclaré avoir agi « avec responsabilité et en tenant compte des souffrances de la population de Gaza ». De son côté, le Jihad islamique a confirmé que sa position était alignée sur celle du Hamas.
Cet accord survient après des mois de blocages imputés au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, qui avait posé des conditions supplémentaires lors des négociations. Cependant, des pressions exercées par l’envoyé spécial américain, Steve Witkoff, ont débloqué la situation, selon des sources israéliennes.
Depuis le début des hostilités en octobre 2023, Gaza a subi des bombardements intensifs qui ont causé des pertes humaines et matérielles catastrophiques. Les Nations Unies parlent d’une des pires crises humanitaires au monde, avec des dizaines de milliers de morts, des milliers de disparus et une famine qui a particulièrement touché les enfants et les personnes âgées.
Alors que la mise en œuvre de cet accord reste à surveiller, il représente un espoir fragile pour la population de Gaza. Toutefois, les cicatrices laissées par la guerre et les destructions massives mettront longtemps à guérir.
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