Alors que le régime et la presse algériens maintiennent et renforcent de jour en jour leur hostilité anti-marocaine, le Maroc demeure exemplaire en évitant toute réciprocité, offrant ainsi l’image de ce que devraient être les relations entre deux pays frères.
De passage à Casablanca pour disputer, à l’invitation de la Guinée qui ne dispose pas d’un stade homologué par la FIFA, son match de qualification pour la Coupe du monde 2026, l’équipe nationale algérienne de football a été accueillie à bras ouverts. Elle a bénéficié de tous les symboles de l’hospitalité légendaire du Royaume, de l’attention du comité d’organisation et d’un dispositif sécuritaire de haut niveau, digne d’une compétition internationale. Le Maroc n’a ménagé aucun effort ni aucun moyen, offrant gracieusement hébergement et transport de qualité.
Un contraste saisissant avec les exactions, fouilles abusives, remarques désobligeantes et comportements condamnables subis par les sélections marocaines lors de leurs déplacements en Algérie, une expérience traumatisante que les joueurs et dirigeants n’oublieront pas de sitôt.
En réservant un tel accueil à une équipe africaine et à son adversaire du jour, les responsables marocains ont tenu à prouver qu’il s’agissait, au-delà d’une tradition bien ancrée et reconnue, d’un avant-goût de ce qui attend les délégations appelées à participer à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations, prévue fin 2025. Un esprit fraternel, de fair-play et de professionnalisme sera la marque de cette grande fête du football.
Dans le stade d’Honneur de Casablanca, entièrement rénové, l’équipe algérienne n’a rencontré ni contrariété ni désagrément. Elle s’est même déclarée agréablement surprise par cette cérémonie d’accueil, alors qu’elle s’attendait à revivre les tracasseries imposées aux délégations marocaines lors de leurs séjours en Algérie.
Par Jalil Nouri
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