Désigné homme du match retour contre Arsenal au cours d’une demi-finale de Coupe d’Europe dans un Parc des Princes à Paris plein à craquer, le défenseur marocain du PSG est entré dans l’histoire bien avant de remporter le titre contre l’Inter Milan le 31 mai à Munich, un titre convoité depuis de nombreuses années.
Août prochain, alors qu’il n’est pas encore parvenu au sommet de sa riche carrière, Achraf Hakimi, qui reste le joueur exemplaire et parfait pour les futures générations, a assimilé toutes les bonnes leçons et conseils prodigués par ses entraîneurs en Espagne et ailleurs, jusqu’à Paris en passant par l’Allemagne et l’Italie, et en tire le meilleur pour parvenir à son niveau enviable actuellement et s’assurer l’unanimité de la presse sportive spécialisée.
Au point d’en faire le meilleur latéral droit du monde, sans conteste, qui plus est, capable de faire la différence en attaque comme prouvé hier.
Au Maroc, il est applaudi pour être considéré comme le meilleur joueur de l’histoire du football, comme l’avait été Larbi Benbarek, en le comparant aux légendes comme Akesbi…
Achraf Hakimi est avant tout un joueur sérieux et discipliné, intelligent dans le jeu et réaliste, que le succès et la notoriété n’ont pas grisé, avec une hygiène de vie intacte.
Loué par son entraîneur actuel du PSG, Enrique, qui le présente comme un modèle dans son poste et dans son esprit d’équipe, il est également cité en exemple par celui de l’équipe nationale du Maroc, Walid Regragui, qui en a fait son capitaine et son joueur-clé, et espère en faire son héros lors de la Coupe du Monde 2030, organisée au Maroc, où l’équipe nationale jouera ses matchs devant son public en folie.
Adulé en France et dans son pays, Hakimi garde la tête sur les épaules et espère rester performant d’ici là, avec le même niveau, la même forme et la même niaque qu’aujourd’hui.
Par Jalil Nouri
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