L’ancien député et ancien leader du parti de l’Union constitutionnelle (UC), Driss Radi, ainsi que son frère Karim Radi, un agent d’autorité et sept représentants des terres collectives (soulaliyates), comparaissent ce mardi 11 juillet devant le tribunal de première instance de Sidi Slimane. Cette affaire, en lien avec l’accaparement et l’expropriation de terres soulaliyates dans la région du Gharb, a secoué à la fois cette région et le monde politique marocain.
La comparution fait suite à des enquêtes menées par la gendarmerie royale, déclenchées par une plainte déposée par la direction des affaires rurales du ministère de l’Intérieur, sur ordre direct du ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit. Ce dernier a déposé la plainte auprès du président du Parquet général, Hassan Daki, selon les informations du journal Al Akhbar.
Les accusations portées contre Driss Radi concernent l’utilisation de faux documents administratifs, selon le journal. Cette affaire a pris une ampleur significative, comme en témoigne l’implication du ministre de l’Intérieur dans le dépôt de la plainte. L’ampleur de cette affaire souligne l’urgence de traiter ces problèmes d’accaparement des terres soulaliyates.
Cette comparution devant la justice sera un moment clé pour révéler les détails de cette affaire et déterminer la responsabilité des personnes impliquées. L’affaire a suscité une attention considérable en raison de son impact sur les terres soulaliyates et de son influence sur la scène politique marocaine.