La Cour d’appel de Tétouan a récemment ouvert le procès d’un homme accusé d’une attaque pour le moins inhabituelle contre une avocate du barreau de Tétouan. L’individu, actuellement en détention préventive sur ordre du parquet, est poursuivi pour des faits graves : vol avec violence, destruction de biens et de documents financiers, ainsi qu’outrage à une avocate dans l’exercice de ses fonctions. L’affaire a suscité une vive réaction au sein du milieu judiciaire et de l’opinion publique.
Actu-Maroc avait déjà mis en lumière cette affaire dès ses premiers développements, révélant un incident des plus surprenants dans le milieu judiciaire. L’accusé s’était rendu au cabinet de l’avocate en compagnie de son adversaire, un plaignant venu discuter d’un litige portant sur un chèque sans provision d’un montant de 400.000 dirhams. Ce qui devait être une simple tentative de conciliation a rapidement dégénéré. Dans un accès de rage incontrôlable, l’accusé a sauté par-dessus le bureau de la juriste, lui a mordu la main avant de lui arracher le chèque et de l’avaler sous les yeux médusés des témoins. Pris d’une hystérie soudaine, il aurait crié qu’il était dans l’incapacité de payer la somme due.
Les services de la police judiciaire, en coordination avec le parquet compétent, ont immédiatement ouvert une enquête approfondie pour élucider les circonstances de cet acte aussi surprenant que choquant. L’accusé a été interpellé et placé en détention en attendant son procès.
Face à la gravité des faits, l’Ordre des avocats de Tétouan a exprimé son indignation et son soutien total à leur consœur agressée. Ils exigent une application rigoureuse de la loi pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent et pour garantir la sécurité des professionnels du droit dans l’exercice de leurs fonctions.
Le parquet considère cette affaire comme une atteinte grave à l’intégrité des avocats et au respect des procédures judiciaires. Si reconnu coupable, l’accusé encourt une lourde peine de prison ferme, notamment pour vol avec violence, destruction de documents financiers et outrage à un auxiliaire de justice. Ces infractions, sévèrement réprimées par la loi marocaine, pourraient lui valoir plusieurs années de réclusion ainsi qu’une lourde amende. L’audience se poursuivra prochainement afin de statuer sur cette affaire aux contours dignes d’un scénario de film.
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