La Cour d’appel de Rabat chargée des crimes financiers a pris la décision de maintenir en liberté provisoire Mohamed Simou, député du Rassemblement national des indépendants (RNI) et président de la commune urbaine de Ksar El Kébir, ainsi que douze autres personnes, dont des fonctionnaires et des entrepreneurs. Cette affaire concerne des accusations de « dilapidation de deniers publics » et de « détournement de fonds » survenus lors du précédent mandat de Mohamed Simou à la présidence de la commune urbaine de Ksar El Kébir.
L’enquête approfondie dans cette affaire débutera le 1er février prochain, selon les informations rapportées par Al Akhbar. Les accusations qui pèsent sur les personnes impliquées sont liées à des dysfonctionnements présumés dans la gestion de la commune urbaine de Ksar El Kébir pendant le mandat précédent de Mohamed Simou. Ces dysfonctionnements portent notamment sur l’attribution de bons de commande à des entreprises spécifiques, ainsi que sur des marchés relatifs à une salle couverte et des subventions accordées à des associations locales.
L’affaire a débuté à la suite de plaintes déposées par des associations locales à Ksar El Kébir, qui ont été transmises au procureur général du Roi près la cour d’appel de Rabat, chargée des crimes financiers. Par la suite, une enquête a été menée par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), et les personnes impliquées ont été déférées devant le Parquet général compétent.
Il convient de noter que ces irrégularités avaient déjà été soulevées dans le rapport de la Cour régionale des comptes de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma. L’affaire de Ksar El Kébir est un exemple de l’importance de la lutte contre la corruption et de la responsabilisation des personnes occupant des postes publics au Maroc, et elle continuera d’être surveillée de près à mesure que l’enquête progresse.