L’affaire du viol présumé d’une avocate française lors d’une soirée dans une villa luxueuse à Ain Diab, Casablanca, continue de faire couler beaucoup d’encre. Parmi les derniers développements, le placement en détention provisoire de « Mohamed Amine N. »,fiancé à la victime présumée, accusé de diffamation et de menaces à l’encontre d’une avocate représentant les quatre principaux suspects, eux-mêmes fils de grandes figures du monde des affaires.
Selon les informations, un enregistrement vocal de 15 minutes, diffusé via WhatsApp, aurait révélé des propos insultants et diffamatoires de Mohamed Amine N. envers l’avocate. Ce dernier est également accusé d’avoir divulgué des informations confidentielles issues de l’enquête et de mettre en cause l’impartialité du juge d’instruction.
Un dossier complexe et controversé
L’enregistrement incriminé a soulevé plusieurs points sensibles. Mohamed Amine N. y détaille notamment ses déclarations devant le juge d’instruction, affirmant qu’il n’a pas été témoin du viol présumé de sa fiancée lors de cette soirée. Il exprime également des critiques envers les contradictions dans les témoignages de certains témoins, notamment une employée de maison présente lors de l’événement.
Le parquet a ordonné son arrestation à son retour de Paris, où il avait passé quelques jours de vacances, et il a été placé sous enquête pour ses propos jugés diffamatoires et son implication dans une affaire de divulgation d’informations confidentielles.
Des témoignages qui sèment le doute
De leur côté, les avocats de la défense des quatre accusés ont présenté plusieurs témoins affirmant qu’aucun acte de violence ou de contrainte n’a été observé lors de la soirée. Une témoin-clé a même déclaré que la plaignante avait eu une relation sexuelle volontaire cette nuit-là.
En outre, les tests médicaux réalisés par la victime présumée, sans supervision judiciaire, auraient confirmé l’absence de traces physiques compatibles avec un viol, tout en révélant la consommation de cocaïne. Ces éléments renforcent les arguments de la défense, qui demande la libération sous caution des accusés, un point jusqu’à présent rejeté par le juge d’instruction.
Malgré l’absence de preuves matérielles ou de témoignages directs confirmant les accusations, les quatre suspects restent en détention, tandis que le dossier continue de susciter l’attention médiatique.
Le tribunal est désormais face à un défi : concilier la protection des droits des victimes présumées et le respect des garanties accordées aux accusés, tout en préservant l’image d’une justice impartiale et indépendante.
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Je pense que les 4 détenus sont en train de payer le prix du statut social de leurs parents. S’ils sont présumés innocents pourquoi les détenir préventivement ? C’est une soirée comme il en existe chez les clochards qui a mal tourné. Ce n’est par ce que c’est une française qu’il faut faire tout ce tapage. En plus la victime ne se présente même pas au tribunal.
Ah la pression sur certains et les arrangements avec d’autres brouillent la piste du viol . Les riches ont les moyens pour soudoyer les faibles et racheter les pauvres . Un viol reste un viol point