Saïd Naciri, ancien président du Wydad de Casablanca et figure de proue du Parti Authenticité et Modernité (PAM), a comparu ce vendredi devant la chambre criminelle de la Cour d’appel de Casablanca, affichant une assurance déconcertante. Accusé dans l’affaire retentissante dite « Escobar du Sahara », du nom d’un baron de la drogue malien, il a fermement nié les charges pesant contre lui.
Devant le juge Ali Tarchi, M. Naciri a exprimé sa gratitude envers la cour avant de clamer son innocence, demandant un délai pour apporter des éléments qui, selon lui, bouleverseront le cours de l’affaire. Il s’est engagé à coopérer pleinement avec la justice pour faire éclater la vérité.
Loin de se contenter de nier les accusations, l’ancien député et président du conseil préfectoral de Casablanca a promis de fournir des informations inédites, susceptibles de changer radicalement la donne. Il affirme détenir des « faits réels » qui dissiperont les « accusations sans fondement ».
« Ce que je vais présenter transformera la fiction en réalité », a-t-il déclaré, réfutant toute implication dans le trafic de drogue, comme l’a pourtant affirmé le Malien Hadj Ahmed Ben Brahim, alias « Escobar du Sahara ».
La cour a accédé à sa demande de délai et a reporté l’audience à la semaine prochaine, date à laquelle Saïd Naciri devrait commencer à être entendu.
L’affaire « Escobar du Sahara » continue de secouer le Maroc, avec la comparution de Saïd Naciri, ancien président du Wydad de Casablanca et figure influente du PAM. Placé en détention provisoire pour trafic de drogue, fraude et abus d’influence, il a clamé son innocence, promettant des révélations. Son incarcération, ainsi que celle de ses présumés complices, dont des figures locales et des intermédiaires, met en lumière les ramifications complexes de ce réseau criminel. L’enquête révèle des liens troublants entre le monde politique, sportif et les activités illégales. L’issue de ce procès déterminera l’étendue de ces ramifications et les responsabilités de chacun.