Le ministère de l’Intérieur marocain, sous la direction d’Abdelouafi Laftit, a annoncé une série de mesures pour restructurer l’activité des taxis, grands et petits, à travers tout le Royaume. Face aux dysfonctionnements persistants et aux incidents régulièrement rapportés dans les médias, cette initiative marque un tournant vers une meilleure organisation du secteur, tant au niveau administratif qu’opérationnel.
Selon une circulaire adressée aux walis et gouverneurs des préfectures et provinces, le ministre de l’Intérieur met en avant l’urgence d’améliorer la qualité des services proposés par les taxis. Parmi les mesures phares, les détenteurs d’agréments devront procéder au renouvellement de leurs véhicules. Par ailleurs, chaque exploitant sera tenu de disposer d’un numéro de téléphone et d’une adresse électronique pour recevoir les réclamations des usagers, dans un effort d’instaurer plus de transparence et d’efficacité.
Le ministre a dénoncé la récurrence des mesures provisoires pour apaiser les crises ponctuelles, souvent amplifiées par des vidéos d’incidents diffusées en ligne, comme cela a été observé à Rabat et Tanger. L’absence d’une stratégie claire et durable pour le secteur a contribué à un état d’anarchie, selon Abdelouafi Laftit. Ainsi, des mesures coercitives seront désormais appliquées aux contrevenants, incluant des sanctions pour non-respect des règles liées à l’utilisation des compteurs ou à la qualité des services.
Une autre priorité est la formation des chauffeurs. Ces derniers bénéficieront de programmes spécifiques destinés à renforcer leurs compétences et leur engagement professionnel, une démarche essentielle pour améliorer l’image et les performances du secteur.
Dans le cadre de la régulation du secteur, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a instauré une nouvelle obligation : les exploitants d’agréments de taxis devront fournir un certificat de vie du propriétaire avant le 31 janvier 2025. Cette mesure vise à combattre la fraude et à empêcher l’utilisation abusive des agréments par des parties non légitimes. En cas de non-respect de cette échéance, les contrevenants risquent le retrait définitif de leur agrément.
Avec ces réformes, le ministère ambitionne de transformer le secteur des taxis pour en faire un service modernisé, fiable et à la hauteur des attentes des citoyens. L’année 2025 s’annonce donc comme une étape cruciale dans la régulation et la structuration de cette activité essentielle au transport urbain et interurbain au Maroc.
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