Un incident choquant survenu devant la mosquée Zubair ibn al-Awam dans le quartier Barbih de Djelfa, à 310 kilomètres au sud d’Alger, a provoqué une vague d’indignation en Algérie. Une vidéo de surveillance, devenue virale sur les réseaux sociaux, montre l’agression d’un fidèle âgé de 70 ans, connu sous le nom de Cheikh Nourani, juste après la prière de l’aube.
Les images révèlent un homme sortant brusquement d’une voiture et attaquant violemment le septuagénaire. L’agresseur a été identifié comme étant un imam bénévole officiant dans la même mosquée, bien que non autorisé à exercer cette fonction.
Selon les témoignages des résidents locaux, l’altercation aurait été déclenchée par la demande du fidèle âgé à l’imam de ne pas retarder la prière de l’aube. Cette requête aurait apparemment provoqué la colère de l’imam, conduisant à cette agression physique.
الإمام الحقار 🤮
حدث هذا بالقرب من مسجد الزبير بن العوام بولاية الجلفة.
– إمام المسجد المتطوع ينزل من سيارته في حدود الخامسة ونصف صباحا.
ويعتدي بالضرب والجرح العمدي على أحد جيران المسجد (الشيخ نوراني) البالغ من العمر 70 سنة pic.twitter.com/WwR5F9y8UF— Alpasino👊🇩🇿👊 (@Alpasino6) August 25, 2024
La diffusion de cette vidéo a suscité un débat houleux parmi les Algériens, choqués de voir un tel acte de violence impliquant un imam et un fidèle. De nombreux commentateurs ont exprimé leur consternation, soulignant que les mosquées devraient être des lieux de paix et de raison, loin de toute forme de violence.
Un internaute a commenté : « Si la violence atteint la mosquée, c’est grave. Les fidèles sont censés être les plus proches du discours de la raison et s’éloigner de la rudesse dans les relations. » D’autres ont appelé à l’ouverture d’une enquête, estimant que cet incident ternit l’image des mosquées dans le pays.
Face à cette controverse, le directeur des affaires religieuses et des wakfs de la wilaya de Djelfa s’est distancié de « l’imam bénévole », affirmant que « l’agresseur n’est pas un imam » et que « l’incident ne reflète pas le comportement des imams agréés dans la région ».
Cet événement soulève des questions importantes sur la sélection et la supervision des personnes officiant dans les mosquées, ainsi que sur la nécessité de promouvoir la tolérance et le respect mutuel au sein des communautés religieuses.
c’est ça l’éducation chez les Karghoulis