Un nouveau cas de violence au marché central de Casablanca suscite l’indignation. Une vendeuse de poisson a partagé samedi 18 janvier sur son compte Instagram officiel une vidéo bouleversante dans laquelle elle témoigne, en larmes, des agressions dont elle est victime.
Le témoignage poignant d’Aïcha, filmé alors qu’elle portait encore des traces de sang, révèle une situation alarmante. « Ils me font ça pour me forcer à quitter le marché… Nous sommes en 2025 et les femmes subissent encore des violences », déclare-t-elle dans la vidéo, la voix brisée par l’émotion.
La commerçante dénonce des agressions physiques graves et répétées, perpétrées aussi bien par d’autres vendeurs que par des individus non identifiés. « Ce n’est pas la première fois que mon commerce est attaqué et que je dois me faire recoudre le visage à cause des coups… Ils veulent que je ferme, s’ils pouvaient, ils m’auraient déjà fait partir », confie-t-elle dans son témoignage.
View this post on Instagram
Le courage d’Aïcha de témoigner publiquement pourrait contribuer à briser le silence autour de ces agressions et à encourager d’autres victimes à prendre la parole.
La diffusion de cette vidéo sur les réseaux sociaux a provoqué une vague d’indignation et de solidarité, appelant les autorités à prendre des mesures concrètes pour assurer la sécurité des commerçantes du marché central de Casablanca et à mettre fin à l’impunité des agresseurs.
On est solidaire avec cet être humain supposé agressé, mais on reste prudent et sa version des faits à vérifier . Si lesdites agressions sont répétés contre la vendeuse, il n’a ya pas de fumée sans feu…
Rien ne justifie l’agression physique on est pas dans la jungle. Cette fille est héritière de ce commerce de sa défunte mère très connue.
Quelles que soient les circonstances de l’incident, ce voyou n’avait pas à agir ainsi.
Nous comptons sur les autorités pour faire le nécessaire afin que cet acte ne soit pas impuni.
C’est quoi l’intérêt d’un tel post? Le premier réflexe d’une victime est d’aller dénoncer son ou ses agresseurs auprès des autorités compétentes, en l’occurrence un arrondissement de police. Venir sur un réseau social quémander du réconfort ne sert absolument à rien puisque les marques de solidarité, pour sincères qu’elles sont, resteront lettre morte. Il incombe à chaque citoyen et à chaque citoyenne de dénoncer pour que prévalent le droit et la justice et faire pression sur les différents corps de sécurité afin qu’ils se mobilisent avec l’efficacité requise.