L’association nationale pour la défense des droits de l’Homme au Maroc, section locale de Safi, a réitéré son appel au Procureur général du Roi à Rabat pour ouvrir une enquête sur une affaire de marché public concernant des véhicules de transport scolaire dans la région Marrakech-Safi, impliquant l’ancien président de la région, Ahmed Akhchichine.
Cet appel fait suite à une première correspondance datée du 17 septembre 2019, où l’association avait fondé sa demande sur une vidéo largement partagée sur YouTube. Ce clip dénonçait une « affaire de marché douteux » impliquant Ahmed Akhchichine dans l’acquisition de véhicules de transport scolaire pour la région Marrakech-Safi.
La vidéo mettait en lumière une transaction portant sur 20 véhicules de marque « Hyundai H350 », d’une valeur totale de 1,2 milliard de centimes, soit 61 millions de centimes par véhicule, alors que le prix réel de chaque véhicule oscillerait entre 32 et 34 millions de centimes. L’association souligne également que l’entreprise ayant remporté le marché était une société intermédiaire, créée seulement quatre mois avant l’appel d’offres, avec un propriétaire non identifié.
L’association a aussi mentionné dans sa plainte que des véhicules du même type avaient été achetés par le Conseil provincial de Safi au prix de 34 millions de centimes chacun. De plus, le paiement aurait été effectué à une entreprise portant le même nom que la société adjudicataire, mais avec un numéro d’identification fiscale différent et basée à Laâyoune.
L’association dénonce que cette transaction n’a pas respecté les procédures légales en vigueur ni les principes de transparence et d’égalité des chances entre les concurrents, qui sont essentiels pour garantir la bonne gestion des marchés publics et la protection des deniers publics.
La section locale de l’association à Safi estime que cette affaire constitue une violation grave de la loi et des principes régissant les marchés publics, et demande au ministère public d’approfondir l’enquête sur cette transaction. Elle rappelle que les marchés publics sont un levier stratégique pour le développement économique et social, et qu’ils doivent être menés dans le respect des règles pour garantir l’intégrité et l’égalité des chances.
L’association appelle donc à une enquête exhaustive sur ces accusations afin de renforcer l’État de droit et de mettre fin à l’impunité dans les affaires de corruption financière et administrative. Elle souligne le rôle crucial du ministère public dans la lutte contre ces abus, notamment à travers son action décisive dans les dossiers de mauvaise gestion des fonds publics.
Ce monsieur a déjà été impliqué dans le scandale des 40 milliards de dhs du programme d’urgence de l’enseignement quand il était en charge de ce département, la majorité des élus du PAM tirent des ardoises dégoulinantes et puantes ,et les enquêtes et la justice dans tout cela ,très faibles et parfois inopérantes ! Ce scandale se terminera en cul de sac ,je prends les paris .