Air France a annoncé la suspension de ses vols à destination du Mali (7 vols par semaine) et du Burkina Faso (5 vols par semaine) jusqu’au 18 août inclus, en raison de la fermeture de l’espace aérien du Niger voisin, théâtre d’un coup d’État le 26 juillet. Initialement, la suspension devait durer jusqu’à ce vendredi, mais la situation géopolitique instable dans la région du Sahel a poussé à une prolongation.
L’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) a réprimandé Air France pour n’avoir pas notifié cette décision à l’avance, causant ainsi « un désagrément aux passagers ». Cette négligence a conduit à l’annulation de l’autorisation d’exploitation de vols d’Air France pour la « saison été », qui doit durer jusqu’en octobre.
En outre, l’ANAC a averti Air France que son créneau pourrait être accordé à une autre compagnie qui le solliciterait et a demandé à la compagnie aérienne de soumettre un nouveau programme avant de reprendre ses services. Cette situation soulève des questions sur la coordination et la communication entre les compagnies aériennes et les autorités, et met en évidence la vulnérabilité du secteur aux turbulences politiques.