Que ceux qui prédisent le départ de Aziz Akhanouch à la fin de son mandat actuel se détrompent. L’homme croit dur comme fer que lui et son parti, le RNI, rempileront après le scrutin de 2026.D’ailleurs, son état-major est déjà sur les routes pour des caravanes régionales de soutien et de mise en avant du bilan de ces deux mandats bien avant l’heure de vérité.
Le RNI a, en effet, les yeux rivés sur l’échéance de 2026 et voit les candidatures affluer pour rejoindre ses rangs et figurer éventuellement sur ses listes électorales, convaincues de gagner.
La carte politique du RNi a pris de la valeur, plus que par le passé, au vu des réalisations accomplies par la formation pendant ses années de gestion de la chose publique, bien que mitigées, en fonction des angles de vues, que l’on soit de l’opposition ou simple citoyen lambda.
Une chose est sûre,Akhanouch reste un acharné du travail, malgré quelques couacs et va lui-même jusqu’à reconnaître ses insuffisances et celles de son équipe, en partant du principe que nul n’est parfait et que le plus important est de s’améliorer.
Tout dépendra de la suite des événements que nous prépare l’homme aux multiples casquettes dont les affaires privées n’auront pas souffert de son accaparement par les affaires publiques.
Le moment venu à l’heure des bilans, les chiffres diront si Akhanouch a plus travaillé pour l’Etat que l’Etat a travaillé pour lui et si ses entreprises ont largement profité de son statut de chef de l’exécutif. Pour l’heure,l’homme donne la nette impression d’avoir gagné en assurance et reconnaissance internationale, chose qui pèsera certainement pour son maintien à son poste.
Par Jalil Nouri