Le constat est partagé par les politiques, les observateurs et les médias, il y a un chef de gouvernement avant la contestation et un autre après le mouvement de colère « GEN Z » qui semble avoir porté un coup sérieux au moral et à la bonhomie de l’homme.
Une première remarque s’impose: l’homme est plus discret, moins combatif et comme plus diminué d’autant plus qu’il a cessé ses déplacements électoraux hors de Rabat.
Akhanouch selon un avis largement partagé,aurait été désarçonné et déstabilisé par une contestation que rien ne laissant prévoir de la sorte et qui l’aurait conduit à une lassitude profonde au moment où son gouvernement et son parti entrent dans les derniers mois de leur mandat avec toutes les inquiétudes en découlant dans cet essoufflement subit de l’action gouvernementale qui marquait le pas avec régularité.
Très présent avec une visibilité médiatique maximale, sûr de lui, et bien armé pour la riposte avec des arguments généralement convaincants pour les marocains,sauf les jeunes pour lesquels il est devenu dernièrement le souffre-douleur déclaré et hué.
Le reste des marocains ont fini, eux, après quatre ans de cohabitation, par le prendre en sympathie et lui pardonner ses erreurs et surtout le fait d’être un chef de gouvernement doublé d’un statut d’homme d’affaires milliardaire continuant à travailler à faire fructifier son business au lieu d’alléger les difficultés d’une vie quotidienne gâché depuis son arrivée par l’inflation galopante, un pouvoir d’achat rétréci et des mesures impopulaires jusqu’à ce qu’il se mettre à vaciller du haut de son poste.
Certes Akhanouch a donné des signes de découragement et de doutes de soi, mais les propos rassurants contenus dans le dernier discours royal devraient lui donner encore un zeste d’assurance et de confiance pour mener son mandat à son terme.
Quand à son avenir politique, il reste le seul à le savoir.
Par Jalil Nouri










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