Le vaste chantier de reconstruction du Haouz ayant pris du retard un an après le séisme, voici que s’annonce pour le chef du gouvernement, débordé de travail sur les dossiers urgents, une autre tâche prioritaire sur instruction royale, la réhabilitation des zones du sud-est du pays, touchées par les dernières crues qui ont fait morts et blessés.
Bien que l’enveloppe allouée de plus de 100 milliards de dirhams soit conséquente et pèsera sur un budget de l’état déjà bien malmené par les aléas de la nature, c’est le facteur temps et la course contre la montre qui restent le souci majeur d’un Aziz Akhennouch sur tous les fronts. Aussi bien pour le Haouz que pour les régions sinistrées et éloignées du sud-est, des efforts herculéens doivent être déployés sans relâche et sous des conditions climatiques extrêmes, pour reloger les populations et réaliser de nouvelles infrastructures de base.
Outre ces deux chantiers gigantesques qu’il doit finaliser avant la tenue des prochaines élections,pour les faire figurer dans son bilan, Akhenouch se doit également de passer à la vitesse supérieure pour trouver des solutions palpables aux problèmes du chômage et des réformes promises,mais non abouties,qui traînent encore dans les méandres du parlement dont celle du droit du travail.
L’autre épine au pied reste, dans une moindre mesure, le conflit ouvert par les étudiants en médecine pour lequel les tentatives de règlement se sont toutes avérées vaines pour l’instant et négatives pour l’image d’un chef du gouvernement dont le remaniement lui permettrait d’envoyer, à mi-mandat un message fort à la population alors que le pays manque cruellement de sondages.
Akhennouch, qui continue de sillonner le monde pour représenter le roi et le pays aux conférences et événements internationaux, trouvera-t-il toutes ses forces et tout le temps nécessaires pour aller loin sur ce long chemin semé d’embûches.La détermination ne lui manque pas.
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Et lui qui voulait aussi rééduquer les Marocains! On verra bien s’il aura le temps pour ça !