Ce vendredi matin, l’école Sophie Germain, située à Rabat, Hay Riad, relevant de la mission française, a vécu des heures de forte tension après la réception d’un message de menaces annonçant une attaque contre l’établissement à une heure précise.
Selon les éléments relayés dans la matinée, le texte, diffusé et rapidement partagé sur les réseaux sociaux, évoquait l’intention de provoquer une explosion et de s’en prendre aux personnes présentes, en se réclamant de causes liées à des conflits au Moyen-Orient. Sans céder à la panique, la direction a déclenché les procédures de sécurité : évacuation immédiate des élèves, sécurisation des lieux et appel aux parents, invités à venir récupérer leurs enfants dans les plus brefs délais.
Sur place, l’atmosphère a été marquée par un état de choc et une vive inquiétude, aussi bien chez les parents que chez les élèves et le personnel éducatif. L’information, propagée à grande vitesse, a également suscité une onde d’alerte au-delà de l’établissement, touchant l’ensemble des écoles de Rabat, où beaucoup ont suivi la situation en temps réel via les réseaux sociaux et les groupes de messagerie.
Heureusement, aucun incident matériel n’a été constaté : aucune explosion, aucun tir, et aucune atteinte physique n’a été signalée. L’épisode n’en demeure pas moins lourd de conséquences psychologiques, car ce type de menace, même lorsqu’elle ne se concrétise pas, bouscule profondément le sentiment de sécurité d’une communauté scolaire entière.
Une enquête est en cours, menée par la police et les services sécuritaires compétents, afin d’identifier l’auteur du message, déterminer son origine, retracer les canaux de diffusion et établir s’il s’agit d’une action isolée, d’une intimidation, ou d’une manœuvre visant à semer la peur. Les autorités cherchent également à vérifier l’authenticité de tous les éléments circulant en ligne et à éviter que la désinformation ne prenne le relais de l’émotion.
Cet événement rappelle, avec brutalité, la fragilité des espaces éducatifs face aux menaces numériques et l’importance des réflexes de prévention : réaction rapide, coordination avec les autorités, communication encadrée et accompagnement des élèves après le choc. À Rabat, ce vendredi, la priorité est désormais double : rassurer et faire toute la lumière sur cette alerte qui a secoué Hay Riad.


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