Une alerte mondiale a été déclenchée suite à la propagation de fausses versions du médicament contre le diabète Ozempic, également utilisé pour la perte de poids, signalée par l’inspection britannique des soins de santé (MRHA). Ces faux stylos injecteurs ont pu pénétrer plusieurs pays, dont la Belgique, l’Autriche, les États-Unis, la Serbie, la Suisse, l’Irak, et potentiellement d’autres encore.
Le cas alarmant d’une Belge tombée dans un coma diabétique après avoir utilisé 18 fausses doses d’Ozempic a mis en lumière les dangers associés à ces médicaments contrefaits. Cette situation soulève des préoccupations mondiales quant à la sécurité des patients.
Bien que l’on ne dispose pas d’informations spécifiques concernant l’accès de ces faux médicaments au Maroc, il est impératif que les autorités sanitaires marocaines demeurent très vigilantes pour prévenir toute éventuelle entrée sur le marché local.
Des incidents similaires ont été signalés dans plusieurs pays, allant des vomissements à la perte de sensibilité dans les jambes, en passant par des chutes dangereuses du nombre de plaquettes. Les autorités compétentes marocaines doivent donc rester sur le qui-vive pour protéger la santé publique.
Des avertissements ont été émis par diverses agences de santé internationales, mettant en garde contre l’achat de ces faux stylos injecteurs. En réponse à cette crise, Novo Nordisk a engagé des mesures pour lutter contre les ventes illégales en ligne et pour identifier les producteurs illégaux en collaboration avec les autorités sanitaires.
Malgré les avertissements et les mesures prises par les autorités sanitaires pour lutter contre la contrefaçon de médicaments, nous constatons encore la circulation de publicités sur les réseaux sociaux, promouvant l’efficacité de divers médicaments, notamment contre l’impuissance, et incitant les Marocains à les commander. Cette pratique expose les consommateurs à des risques sérieux pour leur santé, car ces médicaments contrefaits peuvent être inefficaces, voire dangereux. Il est donc impératif que les Marocains restent méfiants et qu’ils se procurent leurs médicaments uniquement auprès de sources sûres et autorisées.