Selon Algeriepart, les pratiques liberticides persistent en Algérie malgré la célébration de la fête nationale du 5 juillet, marquant le 61e anniversaire de l’indépendance du pays. Des condamnations à mort, des emprisonnements arbitraires, des détentions pour de simples opinions politiques ou écrits journalistiques, des accusations de terrorisme contre des défenseurs des droits de l’homme, des activistes de l’opposition et des militants pacifiques, l’usage de la torture et de la force, des privations des droits civiques fondamentaux, des violences contre les familles des opposants, activistes et journalistes indépendants, sont dénoncés.
Les autorités algériennes ont poursuivi les arrestations et les poursuites judiciaires contre ceux qui expriment des opinions dissidentes en ligne ou participent à des manifestations. Les journalistes et les militants pacifiques sont également visés en vertu de la législation antiterroriste, et des associations ont été dissoutes ou menacées de dissolution. Les détenus sont torturés et maltraités par des fonctionnaires de l’administration pénitentiaire en toute impunité. Les autorités ont fermé des églises, refusé des agréments et restreint la liberté de circulation de militants et de journalistes.
La persécution judiciaire et sécuritaire est comparée à celle menée par le colonialisme français pendant la guerre d’indépendance. Des journalistes, des activistes et des opposants algériens tels qu’El Kadi Ihsane, Nourredine Tounsi, Said Boudour, Mohad Gasmi, le général Ali Ghediri, le directeur de publication d’Algérie Part, Abdou Semmar, et d’autres encore subissent des mauvais traitements et une répression violente.
Malgré les sacrifices des martyrs de la Révolution, l’Algérie de la dignité et de la liberté n’a pas encore véritablement vu le jour, selon Algeriepart.