L’amélioration des délais de paiement au Maroc, tant dans le secteur public que privé, est une évolution positive pour l’économie du pays. En 2022, l’État et les collectivités territoriales ont réduit leur moyenne de délais de paiement à 18,33 jours, tandis que les Établissements et Entreprises Publics (EEP) ont affiché un délai moyen de 33,9 jours. Cette amélioration s’inscrit dans le cadre des réformes initiées en 2016 pour optimiser le système de paiement.
Dans le secteur privé, les données de 2021 montrent une nette progression, avec 55% des entreprises payées dans les délais réglementaires. Cela représente une augmentation par rapport aux années précédentes, malgré la crise sanitaire qui a eu un impact considérable sur les activités économiques. Cette amélioration est un signe encourageant pour la santé financière des entreprises marocaines.
Ces progrès sont d’autant plus remarquables que les retards de paiement avaient atteint des niveaux préoccupants en 2020, en pleine pandémie. La réduction des délais de paiement aide à maintenir un flux de trésorerie sain pour les entreprises, crucial pour leur survie et leur croissance.
L’Observatoire des délais de paiement, qui se réunit régulièrement, joue un rôle important dans le suivi de ces améliorations. La Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) a également observé une diminution des délais de paiement clients pour les PME, passant de 115 jours en 2020 à 112 jours en 2021. Toutefois, ces délais restent supérieurs à ceux de 2019, soulignant la nécessité de poursuivre les efforts pour améliorer les pratiques de paiement.
L’amélioration des délais de paiement au Maroc est un signe positif pour l’économie, indiquant un environnement des affaires plus sain et plus fiable. Cela devrait encourager davantage d’investissements et contribuer à la croissance économique du pays.