La directrice de l’Office National des Hydrocarbures et des Mines, Amina Benkhadra, a révélé l’importance cruciale du projet de gaz naturel entre le Maroc et le Nigeria lors d’une réunion de la Commission de surveillance des finances publiques de la Chambre des représentants le 19 décembre.
Le projet, dont la décision de financement est prévue pour le début de l’année 2025, suscite un intérêt majeur tant pour le Maroc que pour les pays partenaires. Benkhadra a souligné que toutes les études nécessaires sont en cours, conformément à l’accord bilatéral, et que la phase d’audit sera finalisée après la signature des contrats avec les nations impliquées.
Les négociations contractuelles entre les pays traversés par le pipeline sont actuellement en cours, tandis que des études financières sont en cours pour élaborer un plan de financement en quatre phases. Benkhadra a souligné que l’exploration de cette envergure représente une « entreprise risquée qui nécessite des investissements très importants » et une tâche « ardue ». Malgré l’existence de puits de forage, leur coût, atteignant des milliards de dirhams, nécessitera une gestion prudente des ressources disponibles par l’Office. Ce projet, au-delà de ses enjeux économiques, renforce les liens entre le Maroc et le Nigeria, témoignant d’une collaboration stratégique qui pourrait redéfinir le paysage énergétique de la région.