La nouvelle a eu l’effet d’une bombe dans le monde marocain des affaires. Le milliardaire de l’immobilier dans toutes ses gammes, a jeté son dévolu, non pas sur un grand club marocain ou ailleurs en Afrique où il a prospéré à coups de milliards, mais sur un club anglais de première division, mal classé de surcroît, le Sheffild Wednesday dont veut se débarrasser un investisseur thailandais.
Les avocats britanniques du troisième milliardaire marocain après Aziz Akhanouch et Othmane Benjelloun, travaillent actuellement d’arrache-pied sur le dossier et les négociations sont bien avancées pour finaliser ce curieux deal qui mènerait Sefrioui vers la catastrophe en terme de popularité, quand on sait l’attachement des marocains à leur football, surtout en cette période de victoires et de prestiges.
Reste également la sortie colossale de devises qui partira en fumée au profit d’un club qui ne pourra jamais aspirer à un titre de champion de la première ligue anglaise à moins que le magnat de l’immobilier a des liens avec la ville de Sheffield qui, à son tour, n’est pas la plus connue parmi les autres villes réputées.
A moins aussi que le milliardaire marocain ne choisisse de quitter le Maroc pour se rabattre sur le Royaume-Uni pour développer son empire et y obtenir la nationalité.
Si l’affaire est conclue, ce sera la première fois dans l’histoire du football marocain qu’un investisseur national décide de placer son argent dans un club étranger, la loi l’autorisant bien que le principe de la préférence nationale doit jouer également dans ce cas d’espèce. Le football coulera-t-il le groupe Addoha, ce que son cœur de métier n’a pu faire.
L’avenir le dira et l’histoire le retiendra.
Par Jalil Nouri