Trois anciens dirigeants de grands clubs de football dans une même prison, cela en fait trop et ternit fortement l’image des dirigeants dans le sport marocain en attendant leur jugement.
Après Saïd Naciri, l’ex-patron du WAC, mêlé au trafic international de drogue, et le précédent président du Raja, Aziz Badraoui, pour avoir fait bénéficier son entreprise de marchés publics moyennant corruption, voici venu le tour de Mohammed Aouzal, ex-dirigeant du même club des Verts, pour une sombre affaire d’escroquerie et d’émission de chèques sans provisions. Bien connu des milieux sportifs, ce dernier a accumulé de nombreuses responsabilités dans ce domaine parallèlement à son activité professionnelle à la tête de ses entreprises performantes.
Il est difficile d’intégrer cette chute dans ce contexte pour un homme dont l’image paraissait irréprochable à tout point de vue, une raison pour laquelle son entourage a été choqué par son arrestation, d’autant plus qu’il n’est pas en bonne santé, suite à une longue maladie qui l’a éloigné du monde du football. Mais il restait consulté lorsque son club de cœur passait une crise.
Son image d’homme intègre et droit se trouve sérieusement entamée par son arrestation discrète hier, alors que, selon certaines sources, son éloignement de la gestion de ses affaires en raison de son mauvais état de santé serait à l’origine de ses problèmes avec la justice.
Par Jalil Nouri
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Vous avez oublié un quatrième président, Boudrika , qui lui aussi fera de la prison lorsque l’Allemagne le livrera à la justice marocaine .