À l’approche de l’Aïd Al Adha, une fête majeure célébrée par les musulmans du monde entier, les prix de la viande d’agneau au Maroc ont connu une augmentation significative, atteignant entre 120 et 125 dirhams le kilogramme. De plus, le coût d’acquisition d’un mouton pour le sacrifice traditionnel s’envole, avec des prix oscillant entre 3 000 et 10 000 dirhams, des montants jugés exorbitants par de nombreux consommateurs.
Cette flambée des prix a provoqué une vive réaction sur les réseaux sociaux, où une campagne de boycott a rapidement pris forme. Sous des slogans percutants et des appels au boycott, les utilisateurs expriment leur mécontentement et encouragent à renoncer à l’achat de moutons pour cette année. Cette initiative vise à protester contre ce que beaucoup considèrent comme des pratiques de prix abusives et non régulées, exacerbant la pression financière sur les familles déjà affectées par un contexte économique difficile.
Les organisateurs de la campagne soulignent que cette action est moins contre la tradition elle-même que contre les hausses de prix jugées opportunistes par certains commerçants et éleveurs. Ils espèrent que ce mouvement incitera à une réflexion plus profonde sur les mécanismes de fixation des prix et les pratiques commerciales dans le secteur, et potentiellement, à des régulations plus strictes ou des mesures de soutien pour les consommateurs.
Cette situation a également relancé le débat sur les alternatives possibles au sacrifice traditionnel, comme le partage de moutons entre plusieurs familles ou encore l’achat de parts dans des sacrifices collectifs, qui pourraient aider à atténuer l’impact financier pour les individus.
La réponse à ce mouvement social et les changements qu’il pourrait engendrer restent à voir, mais il est clair que la frustration des consommateurs trouve un écho dans le contexte actuel, remettant en question des traditions séculaires face aux réalités économiques contemporaines.
Oui j’adhère
Il faut boycotter la viande toutes catégories confondues durant des mois et pas le sacrifice du mouton une seule fois . Cela va donner un coup dure aux petits agriculteurs éleveurs dont la vente du mouton est une vitale resource financière
Le sacrifice est un rituel moyenâgeux qu’il faut le réduire à zéro et le remplacer par un geste symbolique. Je suis pour l’interdiction d’abattre un animal dans le milieu urbain sauf dans des abattoirs certifiés.
Ce rituel n’est pas une obligation. Il faut protéger le cheptel national et réserver une indemnité aux petits éleveurs, au lieu de décimer plus de 3 millions de bêtes en une journée.
Dans ces conditions, nous sommes un pays moyenâgeux et nous vivons toujours l’époque médiévale..
Partager le sacrifice n’est pas permis pour les moutons puisque c’est le chef de famille qui a l’obligation de s’en acquitter s’il en a les moyens. Par contre, pour les voeaux cela est permis que plusieurs familles s’associent pour un achat. Sinon, le sacrifice n’est absolument pas obligatoire s’il constitue un lourd fardeau..
Je suis pour le boycott de l’achat du mouton de l’aïd. C’est le seul moyen pour dissuader les opportunistes qui guettent la bourse du citoyen.
Oui j’adhère au boycott
Le Boycott ne profite qu’aux Bouchers, ils demandent les ans l’annulation de l’Aid, toujours et soit disant que le prix du mouton est excessif, durant les 40 dernières années, l’Aid a été annulé 2 fois à cause de la sécheresse, ça été catastrophique pour les éleveurs et surtout pour les consommateurs (la Douara coûtait la moitié du prix du mouton. A mon avis, l’Aid est une fête religieuse , elle n’est obligatoire que celui qui peut.
Ne donnant pas la chance aux bouchers qui durant toute l’année, ils ne font aucun cadeau aux, avec l’Aid ou sans Aid
Vous choisissez mal vos termes, il faut remplacer le terme boycott par le terme report.Donc il faut reporter la fête à l’année 1446 de l’Hégire. Point barre.